Une conférence et un livre

Certains lieux ne sont visitables que lors des journées du patrimoine alors quand l’occasion est donnée d’en profiter plus au calme je n’hésite pas. Et c’est ainsi que le 27 juin, prévenue d’une conférence de Jeannette Bougrab au Conseil économique, social et environnemental (CESE), je me suis rendue 9 place d’Iéna dans le 16e.

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J’ai profité de la vue :

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J’ai regardé l’intérieur dont les tapisseries et l’escalier d’honneur :

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Tout cela ne doit pas nous faire oublier l’essentiel. Le 27 juin 2013, j’écoutais Jeannette Bougrab qui présentait son livre « Ma République se meurt » dans le cadre d’une conférence de la Licra.

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Elle nous a dit son amour de la France et de ses institutions. Elle a rappelé ses convictions en insistant sur les trois points autour desquels son livre s’articule :

  • La laïcité à la française qui devrait être la même sur tout le territoire français métropolitain (Alsace et Lorraine) et d’outre-mer (Mayotte) dans le chapitre « Il n’existe pas de charia light ».
  • L’importance de l’école primaire tout en citant des chiffres inquiétants sur la composition sociale des grandes écoles dans « Pour une école faillible : où sont passés les hussards ».
  • L’armée, son pouvoir théorique d’intégration dans « L’engagement militaire, creuset de la citoyenneté ».

Elle renseigne sur son parcours de Berrichonne qui « cumule les tares (arabe, fille et enfant d’ouvrier) » en rendant hommage à ses parents analphabètes mais qui pensaient « que l’école protégeait [les filles] de la dureté de la vie » et qui avaient fait leur la formule du prophète Mahomet « l’encre d’un écolier est plus sacrée que le sang d’un martyr. » Son histoire explique ses principes avec lesquels elle ne transige pas et qu’elle ne nie pas et ne renie pas.

C’est en dévoilant les coups bas et les petites phrases de son propre camp qu’elle surprend le plus. Elle reste fidèle à Sarkozy mais son portrait de ses lieutenants confirme qu’un parti n’est pas un homme. Elle défend le modèle français (face au modèle anglo-saxon qui prône différentialisme et communautarisme) d’intégration et d’égalité et affirme son combat contre le fondamentalisme.

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