Visite de Paris

En 2014, j’avais suivi plusieurs visites de Paris à thème juif avec Ania Guini-Skliar. La première m’avait permis de vous détailler la façade de Notre-Dame de Paris et avec la seconde retraçait l’histoire de la Cité universitaire. J’ai recommencé avec Laurent Israël sur le thème « L’histoire du Paris juif médiéval ». La prochaine session a lieu ce dimanche 3 juillet 2022. Enfin, dernier jour du Talmud Torah oblige le rabbin nous a emmenés manger un falafel dans le Marais avec Pinhas Lévy.

Tout commence à proximité d’un des restes de la muraille de Philippe Auguste, rue Clovis (il faudrait faire un tour de Paris en suivant cette muraille ou ces restes puisque nous la retrouverons dans le square des rosiers – Joseph Migneret). Puis nous entrons dans Saint-Étienne-du-Mont pas pour son jubé mais pour un des vitraux et non pas celui qui révèle la ménorah et le plan du Temple.

A proximité, sur la façade de la bibliothèque Sainte-Geneviève, il est possible de constater qu’outre Ronsard, Ambroise Paré et Cujas, sont nommés Saint-Bernard, Maïmonide et Averroès sous la même fenêtre. Laurent vous expliquera qui est Saint-Bernard. C’est ici que j’ai arrêté de revivre ma journée du patrimoine 2014 !

Sur le toit de la Sorbonne, Moïse toise les visiteurs. Evidemment, une des erreurs de traduction les plus célèbres fait qu’il est reconnaissable à ses cornes (ou aux tables de la loi).

Laurent vous fera faire plein d’étapes avant de franchir la Seine et de vous confronter à un quizz. Moi, je vous emmène directement dans le Marais.

Puisque la visite se termine dans le 4e arrondissement, elle vous permettra, sans doute, de croiser les œuvres de C215 dont celles du parcours de mémoire dans le Marais : quatorze portraits d’enfants rappellent les onze mille quatre cents enfants juifs déportés de France. Mémoire dont la trace est visible dans la toponymie puisque le parvis devant l’école des Hospitalières Saint-Gervais se nomme Parvis des deux cent soixante enfants et que l’école en elle-même garde sur son fronton son ancien nom et la trace des élèves déportés. Les plus jeunes, « les tout-petits » qui n’allaient pas à l’école sont commémorés dans le square des rosiers :

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