Des étiquettes comme de la peinture

En juillet 2015, je vous parlais de Nathan Sawaya qui utilise les Lego comme du marbre. Ma maman m’a trouvé un autre artiste qui détourne un élément commun : celui qui utilise les étiquettes de fruit comme de la peinture. Et pourquoi m’en a-t-elle parlé ?

Les légufrulabélophiles collectionnent les étiquettes de fruits. Comme tous les collectionneurs, ils accumulent, classent, échangent, complètent, discutent, voire se rencontrent comme lors des Légufrufolies de Niort. Et j’en fais partie depuis mon adolescence ! Il y a même des légufrulabélophiles spécialisés dans les étiquettes de bananes (http://www.b-a-m.de ou http://pechp.euweb.cz) !

Dans les supermarchés au rayon fruits et légumes, je repère les étiquettes et les colle sur ma main pour les ramener à la maison et les classer par variétés de fruits. Longtemps, j’en ai garni des Canson ce qui rendait des tableaux très colorés. Maintenant, elles sont dans des répertoires classées par fruit. Je n’ai pas passé le cap de les classer comme les timbres, de les scanner et de proposer des multi-classements !

Des tableaux certes mais qui ne représentent pas une forme voulue, Chaix, lui dispose les étiquettes pour rendre des paysages, des visages de personnes célèbres (pas mes préférés mais c’est impressionnant. C’est le même principe que les plasticiens qui réalisent un portrait à partir de photo) ou des abstractions arc-en-ciel superbes. Il exposait en Octobre 2018 dans le 14e arrondissement de Paris et avait intitulé son exposition « Légufrulabélosophie ».

Est-ce de l’art brut ?

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  1. Ping : Détournement | Joëlle R. LEVY

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